C’est lors des fêtes de fin d’année que les cabarets font le plein. Si les classiques parisiens sont certes connus et reconnus dans le monde entier, le CSE sait aussi que des lieux interdisciplinaires se multiplient en région. Des soirées-spectacles qui séduisent des publics toujours plus nombreux et qui désormais jouissent véritablement d’une reconnaissance officielle. De quoi varier les plaisirs avec les salariés de l’entreprise…

Vous êtes en quête d’une idée de soirée à thème évoquant à la fois le glamour et la sophistication ? Le dîner-spectacle au cabaret est une excellente option. Mais quel type de cabaret choisir ? On ne le redira jamais assez : sondez ceux à qui vous destinez la soirée. C’est la base ! Quant aux propositions que vous pouvez émettre auprès des bénéficiaires du CSE, vous avez l’embarras du choix. On vous aide a y voir plus clair.

Burlesque, rétro ou moderne ?

Vous pouvez opter pour une sortie burlesque, un spectacle rétro, ou pour une ambiance plus moderne. L’offre pléthorique de soirées cabaret proposée à la fois dans la capitale parisienne et en province se segmente en trois grandes catégories. Les années 1920, autrement dit les « années folles » sont l’incarnation même du glamour et de l’élégance. Et bien évidemment, les tenues de soirée, les perles, les plumes et les paillettes seront au rendez-vous. La musique jazz et le charleston feront office de fond sonore pour rythmer la soirée que vous vous apprêterez à vivre avec vos bénéficiaires. Si ces derniers sont des aficionados de comédies musicales, orientez-vous plutôt vers des cabarets avec des revues de style ­ « ­Broadway ». Expliquez à vos collègues que les costumes et les décors peuvent être inspirés par certaines des comédies musicales les plus populaires, telles que Chicago, Cabaret ou Moulin Rouge. Si vous envisagez davantage une soirée thématique plus excentrique, dans ce cas, renseignez-vous : il vous sera facile de dénicher des spectacles conciliant l’esprit cabaret et la scène propulsant, sous les projecteurs, des protagonistes hauts en couleur tels que les clowns, le dompteur de lions, l’acrobate ou le trapéziste. Il existe sans conteste des lieux qui incluent des prestations avec des jongleurs ou des cracheurs de feu ; toute la panoplie, en somme, du spectacle vivant.

Si les salariés sont plus enclins aux représentations sensuelles, c’est avec le burlesque que vous ferez mouche. Partez alors en quête d’un spectacle mettant en lumière des artistes arborant des corsets, des porte-jarretelles, des bas, des gants, des plumes.

N’oubliez pas de sonder les salles que vous solliciterez pour l’occasion afin d’obtenir les options « menu » et « boissons » sur devis qui agrémenteront votre soirée.

Actu du secteur : Le Prodiss devient Ekhoscènes

Depuis le 1er janvier 2024, le Prodiss – organisation patronale représentative des principales entreprises du spectacle musical et de variétés en France (dont la mission est de représenter, promouvoir et défendre les intérêts de ses adhérents) – a élargi son périmètre pour accueillir les théâtres privés et les cabarets. L’organisation patronale a donc effectué un rapprochement avec le Syndicat national du théâtre privé (SNDTP) ainsi que le Syndicat national des cabarets, music-halls et lieux de création (Camulc). Objectif ? Renforcer sa position de première organisation professionnelle du spectacle vivant privé, en nombre d’entreprises et en masse salariale. Le Prodiss a dévoilé, le 8 février 2024, son nouveau nom, sa nouvelle signature et une identité renouvelée. Il a de surcroît présenté sa feuille de route pour l’année 2024. Ainsi, pour faire résonner la voix des plus de 600 entreprises adhérentes, des dizaines de milliers de salariés que la filière emploie et enfin, de la multitude de scènes qu’elles font vivre chaque jour, le Prodiss devient Ekhoscènes. Soit « la voix des entrepreneurs du spectacle vivant », comme l’indique la baseline qui agrémente ce nouveau nom de baptême.

Article rédigé par Aude Aboucaya