
L’enquête IFOP pour l’UNCCAS met en évidence de fortes disparités entre les régions en matière d’action sociale. Priorités, financement, publics ciblés : les perceptions varient considérablement selon les Territories.
À un an du scrutin municipal, 32% des électeurs considèrent que l’ambition du projet social d’une liste sera un critère déterminant dans leur choix, avec des pics en Bourgone-Franche-Comté (42%) et dans les Hauts-de-France (40%).
Pour la troisième année consécutive, la santé reste la priorité en matière d’action sociale (88%). Au niveau national, 62% des Français estiment que cette dernière doit avant tout soutenir les plus fragiles en période de crise. Une vision particulièrement marquée dans les Hauts-de-France (74%), mais bien moins partagée dans le Grand Est (49%) et en Pays de la Loire (50%). La Normandie se distingue comme la région où la hausse du nombre de bénéficiaires au cours des dix dernières années est la plus fortement ressentie (83%), vs 70% en province seulement 63% en Ile-de-France.
Concernant le financement de l’action sociale, les Français se montrent ouverts à des arbitrages budgétaires : 65% d’entre eux accepteraient l’abandon de certains avantages fiscaux et exonérations pour les entreprises, afin de financer davantage d’actions sociales.
Article rédigé par Aude Aboucaya

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