Sous l’impulsion de son président, Francky Vincent (photo), lors de la rentrée dernière, la Fédération Assurance CFE-CGC exigeait des avancées constructives en matière de politique sociale par la mise en place de clauses de revoyure dans toutes les entreprises du secteur de l’assurance, de l’assistance et du courtage. En 2023, elle mise sur les commissions de suivi pour assurer une réelle redistribution des richesses envers tous les salariés des entreprises.
La CFE-CGC représente toutes les populations : cadres, non cadres, encadrants et alternants, indique un communiqué du syndicat qui poursuit en indiquant que « les négociations sur le complément des Revenus minimum d’activité (RMA) avec France Assureurs se sont tenues en mai. Les premiers éléments n’étant pas à la hauteur de nos attentes, la CFE-CGC a fait des contre propositions. En effet, nous pensons que tous les niveaux de salaires doivent faire l’objet d’une augmentation générale lors des NAO (Négociations annuelles obligatoires« .
L’organisation syndicale a signé l’accord de branche sur les RMA, avec les augmentations suivantes : 5 % pour les classes 1 et 2 (soit 5 % en 2022 et 5 % en 2023), 3 % pour les classes 3 à 5 et 2 % pour les classes 6 et 7.
Très présente en matière de Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT), la Fédération de l’Assurance CFE-CGC demande ainsi à France Assureurs de travailler dès l’automne au bien être des salariés et à l’Organisation du Travail, en ouvrant une grande concertation au niveau de la branche. « Nous allons faire des propositions complémentaires sur les politiques d’intéressement de participation, d’épargne, de redistribution des richesses au sens large, et également sur des éléments de RSE tels que les Forfaits Mobilité Durable (FMD) ou les augmentations de prise en charge d’indemnités, la semaine de 4 jours, l’employabilité des seniors, le tutorat et l’organisation optimisée entre travail distanciel et présentiel« , a souligné Francky Vincent.
La CFE-CGC ne s’interdira pas toute autre action offensive si le résultat positif escompté n’est pas au rendez-vous par la voie de la négociation.