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Le dialogue social s’est poursuivi pendant le 1er confinement et le CSE a joué un rôle important. C’est ce qui ressort du sondage réalisé par Cezam, réseau de coopération entre CSE, entre juin et septembre 2020 auprès de 301 répondants.
Par Emmanuel Franck
Malgré le confinement strict, quasiment tous les CSE ont continué de se réunir, la moitié en visioconférence et ont en général (85 %) rédigé un PV. Si la fréquence des réunions a été réduite, 54 % des CSE en ont organisé 3 pendant les 3 mois de confinement.
Sans surprise, l’activité partielle a été le premier sujet (81 %) sur lequel les CSE ont été consultés. Il faut dire que cette consultation conditionnait les aides de l’État. Si 92 % des CSE ont abordé la question du télétravail, seule la moitié a été formellement consultée. Les congés et RTT ont également été abordés ; dans la moitié des cas, leur gestion n’a pas été modifiée. Pendant cette période, les inspections sur la santé et la sécurité se sont poursuivies selon 30 % des sondés. Les négociations annuelles ont en général (43 %) été reportées et plus rarement maintenues (25 %). Ceci n’a pas empêché 26 % des sondés de signer des accords sur le protocole de reprise d’activité ou sur la prise de congés payés.
En dépit des circonstances exceptionnelles, les élus ont maintenu le lien avec les salariés. 83% déclarent qu’ils ont pu accéder aux locaux sans restriction et à peu près autant ont communiqué avec les salariés. L’employeur les a en effet autorisés à utiliser les messageries personnelles des salariés (64 %). Les élus se sont en revanche assez rarement (20 %) convertis aux nouveaux moyens de communication : réseaux sociaux, applications. Ils ont également (56 %) continué de présenter les réclamations des salariés à l’employeur.