Photo © Aude Aboucaya
Morgane Bernier et Laetitia Hughes du CSE Délifrance.
Consulté sur l’activité partielle (AP), un accord sur le sujet au sein de l’entreprise Delifrance a été signé l’an dernier pour les mois d’avril-mai-juin. En revanche, concernant la période estivale, le CSE a rendu un avis défavorable. Le témoignage de Morgane Bernier et Laetitia Hughes du CSE Délifrance (240 salariés) implanté dans le Val-de-Marne. Par Aude Aboucaya
Filiale de la coopérative céréalière française Vivescia, Delifrance est spécialisée dans la boulangerie et la pâtisserie. Elle fabrique ses viennoiseries surgelées dans 8 centres de production en France et les commercialise via plusieurs réseaux : la grande distribution, l’Horeca (secteurs de l’hôtellerie, restauration et cafés, Ndlr).
Les opérationnels à l’usine n’ont pas été placés en chômage partiel. En revanche, pour les collaborateurs du siège occupant des fonctions supports et services, un accord d’activité partielle a été signé pour la période s’étalant sur les mois d’avril-mai-juin 2020. En parallèle, pour la période d’été de juillet-août, le CSE a été consulté par la direction et a rendu un avis défavorable. En cause ? L’arrivée des congés estivaux pour les collaborateurs. Leur imposer de l’activité partielle était incongru et injustifié. Peu de salariés ont donc été impactés par le chômage partiel à l’été 2020 qui a d’ailleurs pris fin à ce moment-là. Nous avons en revanche déployé urgemment du télétravail sans accord préalable.