Il y a urgence pour les entreprises à se saisir de la QVCT à l’endroit des salariés. C’est en tout cas la conclusion de l’étude publiée le 20 janvier par le cabinet Qualisocial qui a sondé 3 000 salariés représentatifs du secteur privé et du secteur public. Les résultats sont édifiants : 42% sont désengagés, peu enthousiastes et peu investis dans leur travail. Dans le détail, 2 salariés sur 3 vont au travail mécaniquement, voire à reculons. 23% sont mécontents de leur charge de travail. Sur le volet santé mentale, 1 sur 2 se sent stressé et 1 sur 4 estime que celle-ci se dégrade. C’est vrai en particulier dans la tranche des 40-54 ans. La carte à jouer pour les entreprises ? La QVCT.
Rappelons que le Code du travail impose désormais aux sociétés de + de 50 salariés de négocier sur le sujet. Près de 90% de salariés estiment que la QVCT devrait être un enjeu prioritaire ou important pour les employeurs, et que ce n’est pas suffisamment le cas actuellement. Cela se vérifie en matière de santé et de sécurité au travail, de bonne ambiance, d’organisation des taches au quotidien mais également de clarté dans la communication en interne, de partage de l’information, de place donnée aux personnes. Selon l’étude, grâce à la QVCT, il aurait cinq fois plus d’employés engagés et motivés, et 66% de salariés supplémentaires en bonne forme.
Article rédigé par Aude Aboucaya