Du 26 juillet au 11 août 2024 en France, les JO entraîneront un surcroît extraordinaire d’activité pour certaines entreprises.
Un décret du 23 novembre 2023 complété de questions-réponses publiées le 30 novembre les autorisent à dérober au droit au repos hebdomadaire des salariés : légalement, 24 heures consécutives par semaine. Du 18 juillet au 14 août 2024, les entreprises participant à la retransmission et à l’organisation des épreuves sportives pourront faire travailler leurs salariés sept jours sur sept. Ces derniers ne bénéficieront donc que de deux jours de congés mensuels. Mais après les JO, ils accèderont à un repos compensateur au moins égal à la durée du repos supprimé et au paiement d’heures supplémentaires. La dérogation au repos hebdomadaire ne sera mise en oeuvre qu’en dernier recours.
Au préalable, les entreprises devront justifier à l’inspection du travail (sauf cas de force majeure) cette dérogation, sa date et sa durée, le nombre de salariés concernés et les deux jours de repos mensuels auxquels ils ont droit. Sur autorisation de la préfecture, les entreprises pourront aussi ouvrir le dimanche en raison d’une affluence exceptionnelle de touristes.
Article rédigé par Emmanuel Franck