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L’État milite en faveur de la formation des salariés

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Le Gouvernement a lancé le 3 septembre dernier un plan de Relance exceptionnel de 100 Mds € pour une refondation économique, sociale et écologique. Parmi les mesures déployées, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a notamment en charge le développement des compétences par la formation professionnelle.

Outre l’échéance du transfert des droits du droit individuel à la formation vers le compte personnel de formation (CPF) différée au 30 juin 2021, les pouvoirs publics visent à apporter encore plus de visibilité sur les possibilités de formation qui s’offrent aussi bien aux jeunes qu’aux salariés vers des secteurs porteurs : transition énergétique, numérique, soin et santé.

La promotion de « Moncompteformation » lancée fin 2019 est présenté par l’État comme un levier essentiel d’accès ou de maintien dans l’emploi qui rappelle « qu’une application et un site internet permettent aujourd’hui que des millions d’actifs accèdent facilement à des formations ».

Côté employeurs

En quelques clics, chaque salarié peut consulter ses droits, rechercher une formation et la payer directement. Par ailleurs, les employeurs ont la possibilité d’abonder de manière très simple les CPF de leurs salariés pour les cibler sur des formations présentant un intérêt particulier pour l’entreprise. Si plus d’un million de formations ont été dispensées via le CPF en 2020, il est important qu’un plus grand nombre de salariés s’en saisissent et basculent les droits qu’ils ont acquis au titre du DIF vers le CPF. Ils peuvent représenter jusqu’à 1 800 €, pour ceux qui n’y ont jamais fait appel. C’est pour cette raison que d’ici au 30 juin, le ministère communiquera régulièrement pour inciter les salariés à faire valoir leurs droits à la formation.

« Il est primordial que les salariés et les entreprises se saisissent du CPF pour affronter les difficultés engendrées par la crise. Il s’agit d’un outil au service de la formation tout au long de la vie que nous voulons mobiliser dans la mise en œuvre du plan de Relance, par exemple pour activer les abondements vers les certifications numériques ou vers les métiers d’avenir. Gérer les compétences est indispensable pour anticiper les évolutions des métiers, les évolutions des organisations et faciliter la mobilité professionnelle. La formation est un levier de compétitivité, de fidélisation et de motivation, qui, je le crois, doit être au cœur de notre stratégie », déclare Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.

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