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Un actif sur 3 a la bougeotte

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Les confinements successifs et l’essor du télétravail auraient-ils donné des envies de changer de région ? HelloWork, acteur digital de l’emploi, du recrutement et de la formation en France, avait sondé en avril 2020, 1 015 salariés en poste pour comprendre en quoi cette crise sanitaire bousculait leur rapport à la mobilité professionnelle. Qu’en est-il un an après ?

1 005 salariés en poste et 384 recruteurs ont partagé leur ressenti sur leur rapport au travail et leur envie de mobilité. Ce qu’il ressort de l’enquête HelloWork ? 1 actif sur 2 a intensifié ses recherches depuis la crise en raison d’une envie d’un nouveau projet professionnel et 1 sur 3 a intensifié ses recherches par le souhait de vivre ailleurs, dans une autre région. L’étude révèle que 94 % des recruteurs interrogés ont continué d’embaucher pendant la crise et 85 % des DRH estiment que les attentes des candidats ont évolué les rendant plus exigeants sur les conditions du poste proposé.

Les raisons de cette quête de mobilité

La crise sanitaire est clairement à l’origine de cette forte mobilité : elle a poussé un répondant sur deux à intensifier ses recherches, 11 % à les diminuer ou à les stopper (vs 48 % dans cette situation en avril 2020). Les raisons principales de cette envie d’ailleurs reposent avant tout sur la prise de conscience de nouvelles appétences ou d’un nouveau projet (53 %), devant la manière dont leur entreprise actuelle a géré la situation (36 %) et l’envie de déménager dans une nouvelle région (36 %). Ceux qui ont diminué ou arrêté leurs recherches l’ont fait principalement car la situation économique et sanitaire n’était pas en phase avec leur nouveau projet professionnel (50 %), parce que leur moral était affecté par la situation actuelle (49 %), ou parce que leur secteur semble particulièrement touché par la crise (35 %).

Du côté des équipes RH, elles sont 95 % à penser que les attentes des salariés ont évolué ! Même constat concernant les candidats : 85 % des recruteurs jugent que les attentes des candidats ont changé, et dans la majorité des cas, cela se concrétise par plus d’exigence sur les conditions des postes proposés.

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